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| Quelques mots volés à l'écume Winter of Blood :: :: Archive du Forum :: Expositions | Noleen Harloi Personnage Cristarium: Mariage: Vos relations:
Age : 21 ans Maison/Rang : Suz. d'Harloi Ϟ Capitaine Allégeance : Moi-même Missives : 1041 |
| Sujet: Quelques mots volés à l'écume Sam 20 Juin - 15:42 Hello braves gens Voilà, j'écris un peu de poésie, et beaucoup de mes textes tournent autour l'océan ( Fer-née un jour, Fer-née toujours /BAM/). Alors, puisqu'au fond ça reste dans le thème de mon personnage, je propose d'en poster ici quelques-uns, si certains d'entre vous sont intéressés pour y jeter un œil. Ça vous tente ?... | | Kazan Personnage Cristarium: Mariage: If only... ~ Vos relations:
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| Sujet: Re: Quelques mots volés à l'écume Sam 20 Juin - 15:57 Mais évidemment que ça nous tente Qui aurais cru que tu aurais l'âme d'une poète, sauvage capitaine océanique *sors* | | Noleen Harloi Personnage Cristarium: Mariage: Vos relations:
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| Sujet: Re: Quelques mots volés à l'écume Dim 21 Juin - 3:29 Alors je me lance ! (déclara la sauvage-capitaine-océanique-poête-à-ses-heures-perdues ) Je vous en mets 4, si vous aimez j'en ajouterai d'autres N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, même si vous n'accrochez pas ! Je ne vous botterai pas les fesses, promis ♥ ...reviens Zanzan, c'est bon, j'ai promis xDD(je suis curieuse de vos réactions ) - La Houle:
Mon cœur est plein de houle et de balancements
Œil caspien écarlate et fumant et sifflant, Le soleil s’enfonce mou dans les embruns Au chant des sirènes aboyantes aux endéans
Le port et ses mâts comme les doigts En l’air de petits élèves, s’éparpillent Perdus sans les mouettes aux détroits
La vague s’entortille, improbable la vague… Le ressac indécis danse le long des bancs De sables blancs, de ronds galets et d’algues
Chuchotant ses secrets d’écumes Les corsaires aux noirs gibets et leurs tricornes Les navires sombrés calcifiés et les brumes…
Crustacés péchés du matin, épices vénitiennes Les glorieuses poissonnières appellent aux marchés Les carreaux encore trempés d’eaux grises obsidiennes
La mer, d’une vague, goba le soleil…
Mon cœur piétiné roule sur le pont Triste et ahuri du rythme déchirant Riant un peu de ces sanglants napoléons
Qui aigrement haranguent les marins Les moussaillons, les voiles et leurs cordages Tranchants tels des ailerons de requin…
Comme une main cramponnée à la poupe Mon regard s’accroche au large Mes amarres larguées, libre sans chaloupes
Si le cœur de certains brunit de caporals Le mien est plein de houle et de balancements Laissés par le sel des marées atonales…
- A la proue:
Haubans voiles de mes pensées Quel vent vous gonfle quelle pression vous tend Pourchasser ses chimères exige certains sacrifices
C’est le tricorne vissé au crâne Le nez levé aux boréales C’est le jour mourant aux rives du palais nocturne Et le murmure non-voisé
Un remous amphibien soulève le théâtre Des mousses des amiraux Et lors des déceptions plus amère est la conscience De ces princes des mers Aux regards inviolés
Brumes du dédale L’entrée envoûte mais condamne à l’errance Nul espoir de fuite Nulles murailles assez hautes pour repousser nos contes hantés
D’immenses tortues comme le somme du monde Tournent aux profondeurs leurs yeux abrutis de sagesse Puis vieilles philosophes du temps elles soufflent le calme dessus les cœurs
Ridées pire que des pommes les dunes Bruissent au baiser des lunes montantes
Et le sable des souvenirs vient crisser sous les dents Comme le rêve évanoui laisse sa poussière à l’âme
Tout l’équipage poursuit la nuée indigo Leurs songes parlent de secrets enfouis Plus grands et plus beaux que les jardins babyloniens
- L'Oeil aquatique:
Un pied d’éléphant Planté à l’orée des falaises Ou au creux d’un ronflement marin
Un tronc de mousses et de roc Dressé droit vers l’au-dessus Loin des ruches, des bourdons Enfant des silences enragés
Et l’étoile à sa cime, brûlante et pâle Qui rappelle envoûtante ses Amphibiens A leur terre originelle
L’étoile, comme un soleil insulaire pincé d’espoirs échoués
Par-delà sa tête érodée, le ciel couleur de perle Océan renversé Et de lourds nuages grisonnants d’écume aux tempes de l’horizon
La spirale, dans les entrailles de la tour, s’enroulait profondément sur elle-même Commencement et fin éternels.
- Ode à la Tempête:
Harponneur de rêves poursuis ton soupir Cette baleine blanche qui s’éteint sous la vague Un souffle fragile trébuchant sur ses nageoires
Et tu te chrysalides au chant des Cinquantièmes hurlants Comme le chuchot du cap berce tes veilles
Fais silence écoute le rugissement marin La colère des courants La rencontre enragée des maelströms C’est la lutte du feu contre les glaces
Plongée dans des entrailles mouvantes la coque Qui gémit atrocement Et les mâchoires d’écume aux dents de récifs
Le monde submergé d’une secousse
Et pour arcade la carte d’un continent englouti Le Cœur Prince mendiant d’une esquisse ignorée
| | Kazan Personnage Cristarium: Mariage: If only... ~ Vos relations:
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| Sujet: Re: Quelques mots volés à l'écume Dim 21 Juin - 10:15 *reviens* "Crustacés péchés du matin" J'aime beaucoup le deuxième et le troisième ! T'as un bon flot en vrai, j'aime bien la poésie, et j'écris aussi un peu, mais toi on dirait que ça te viens comme ça °-° Après y'a des termes techniques que je pige pas, mais ça empêche pas d'être beau Donc j'accepte ton hommage. (Ben oui, ça parle de pirates. Donc inconsciemment ton cerveau pensait à moi ) Encore encore | | Noleen Harloi Personnage Cristarium: Mariage: Vos relations:
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| Sujet: Re: Quelques mots volés à l'écume Mar 23 Juin - 5:38 Contente que ça te plaise, vraiment ! Si le sens échappe parfois, ça n'a pas vraiment d'importance ; il suffit de se laisser porter par le rythme, la musicalité des mots... En fait, il y a quelques phrases qui n'ont vraiment aucun sens, mais j'aimais trop les sons que les mots provoquaient et ce que ça m'évoquait ! - Exemple typique :
" Au chant des sirènes aboyantes aux endéans" → "endéans" n'est même pas un nom commun (c'est une préposition belge qui signifie "dans l'intervalle, dans la limite de"...) → rien à voir ♫ Mais on s'en fout, c'est ça aussi la liberté de la poésie ! "endéans", ça me fait penser à des horizons inconnus et mystérieux, à des îlots lointains... Et puis ça venait tout naturellement dans le vers. Alors voilà, basta les règles
J'aimerais beaucoup lire ce que tu écris, si un jour tu veux nous montrer ! ... Mais mon cerveau ne pense qu'à toi voyons, ô pirate de ma vie - Hymne de l'Amazone:
(J'avais écrit cet texte sur un forum RPG de pirates (eh oui, encore des pirates héhé !) pour l'équipage de l'Amazone, le navire où servait mon personnage. Un équipage exclusivement féminin, à part deux pauvres gars prisonniers qui nous servaient d'esclaves )Nos voix et nos fantômes hanteront l’océan Jusqu’à ce que le temps abandonne Sa course effrénée contre nos crimes Buvons à nos victoires, sœurs d’abordage, trinquons !
Les gens des terres ont la boue pour sang Mais nous, c’est l’écume qui nous couronne Nous sommes héritières des abîmes Leurs trésors oubliés sont nôtres, trinquons !
Yo oh, nous sommes pilleuses, roublardes et sans-cœur Et une bouteille de rhum, une gorgée de liqueur ! Pour une pièce de huit tu passes à trépas Nous sommes impitoyables, surveille tes pas
Dépourvues de loi com' de parole Embarque, gamine, rejoints les hauts flots Si tu sais te battre et es habile au vol Embarque, gamine, viens donc rafler les eaux !
Yo oh, nos yeux sont doux, nos paroles envoûtent Nous usons d'nos atouts comme charme le serpent Mais plus que nous attendre, partout l’on nous redoute Nous sommes pires que les hommes, sache-le à tes dépends !
Rien ne nous effraie, le fer ni la potence Vois de quel feu brûlent nos prunelles Et si au bout d'une corde un jour l'on danse Nous aurons vécu la vie la plus belle !
Hissez oh Amazone ! Équipage sur le pont Avec nos cœurs l'orage tonne sa soif de sang Voici l’ennemi, affutez sabres et bourrez canons Yo oh, Amazone ! A nous le succès, son rire assourdissant !
- Jusqu'au bout du monde:
Ce cœur chamboulé je le trimballe En bandoulière Au beau milieu de mon bazar intérieur
Souquez ferme matelots le brouillard est proche Qui nous plongera dans ses haleines d’oubli Ses souffles en vapeur Ses lèvres neigeuses
Une lampée de tafia par rêve perdu De quoi saouler les univers et leurs trous noirs
Torrent de fantômes qui passe s’étire s’attarde Et se cristallise à travers les sources exotiques Chaque corail est fossile d’un espoir
Aras vos ailes de peintre sont voiles de marins restés à terre
C’est le ciel d’Ouest qui teinte mes pensées Aux couleurs reflet des marées Et elles vacillent comme la flamme au vent Comme tremble sous l’averse la nacre centenaire
- Flotteries:
L’eau est miroir éternel De l’outre-vie D’ancienne enfance
Je souffle sur les mousses Mes lèvres effleurant la surface de mon océan
Du bout du doigt je trace Un mot un rire un symbole Et troublant le tain brouillé J’efface mes délires d’une respiration
Tympans immergés Le son est sourd se délite se déforme L’univers est échos
Retour à une existence sans sens Superbe expulsoir de l’esprit
L’eau est berceau d’identité C’est le sel incrustant le grain de ma peau Le sel ô râpe amère
Lovée dans cette couverture aquatique Brûlante J’oublie jusqu’à mon prénom Jusqu’aux battements de cœur
Océan qui est houle et marées et écumes Gris les jours de pluie Sauvage sous l’accalmie A jamais indompté
Petite mer en ma baignoire Berceau originel Et reflet de l’Atlantique Plus doux
Visage à corps perdu Nimbé de toi
Il me semble que des branchies me poussent à la gorge Si souvent je rêve respirer l’océan
- Chant du Capitaine:
L’Océan étale ses cieux au fond de nos yeux Et la nuit brouille un peu plus les pluies de fatigue Des bulles embrumées roulent sous nos sommeils
Fous d’ailleurs ô fous d’étoiles Hissez nos couleurs, tendons nos voiles Plus loin nous irons plus heureux nous vivrons Que voguent au grand large Nos espoirs et nos écumes
Les algues s’emmêleront à nos cheveux cendrés Nous serons rois et reines d’un trésor sans valeur Et pourtant plus riches que les conquérants d’Espagne
Nous chanterons les sirènes et les faux-semblants Ivres d’insouciances ou d’alcools de coco Saouls de coquillages grillés aux lueurs de l’été Nos cœurs tressailliront grisés et inondés
Et nous rirons quand l’astre en feu s’abîmera Avalé rond poisson-clown par les abysses Bleues comme la marine enfoncée dans nos yeux Au goût de sable, de sel et d’encre de seiche
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