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Deux mouettes prises dans une bourasque de vent [Noleen et Alayss]
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Archive du Forum
 :: Les Îles de Fer :: Harloi
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MessageSujet: Deux mouettes prises dans une bourasque de vent [Noleen et Alayss] Deux mouettes prises dans une bourasque de vent [Noleen et Alayss] EmptySam 30 Juil - 9:08
Les embruns fouettaient le visage d'une jeune femme à la peau dorée qui se tenait à la proue du navire fer-né qui voguait à un bon rythme en direction des l'île d'Harlois. Cela faisait des semaines maintenant que l'équipage écumait les mer pour attaquer les navires marchands qui croisaient leur route. Les cales pleines de moult marchandises, le capitaine avait prit le parti de se diriger vers le fief du Bossu. Certainement qu'il espérait obtenir un bon prix de toutes cette camelote. Le capitaine était certainement un enfant de salop, mais il avait le sens des affaires, un instinct infaillible pour les affaires. Les hommes d'équipages savaient qu'il allait tirer un max de tout ce fatras qui occupait la cale du navire. Cependant, ce qui préoccupait la jeune femme, ce n'était pas combien ils allaient tirer de leur expédition. Non, elle se demandait un peu si le bossu allait être là. Si elle pourrait le voir pour lui causer entre quatre yeux. Elle ignorait encore que le lord suzerain avait finit par décéder et laissé sa place à sa fille aînée. Enfin, sa fille légitime aînée, car après tout Scylla était sa fille même s'il ne l'avait jamais reconnu, ce qui la mettait dans une rare rage. Elle en voulait à mort à cet homme de lui avoir fait vivre l'enfer et il le payerait d'une façon ou d'une autre. Ceci dit, pour la vengeance, elle pourrait repasser maintenant qu'il n'était plus de ce monde et cela allait la mettre encore plus en rogne.

Perdue dans ses pensées, les yeux fixant l'horizon, elle n'avait pas remarqué que la navire arrivait en vu des imposantes fortification du domaine des Harlois. La vigie hurla depuis son nid de pie que la terre était en vue. Cela la tira de ses pensées et elle constata que l'équipage s'activait pour préparer les manœuvres d'accostages. La belle brune traversa le pont en prenant bien soin de ne pas gêner l'équipage dans ses manœuvres afin de rejoindre le capitaine qui se tenait près de la barre. Aucun mots ne fut échangés entre le capitaine et Scylla qui observait la scène avec un certain détachement. De temps en temps, son regard sombre se posait sur l'île d'Harlois et ses mains se refermaient sur la garde de ses lames, les serrant avec une certaine envie de s'en servir contre le Bossu. Quelle ne serait pas sa frustration d'apprendre son décès ? Pendant ce temps, le navire accosta avec douceur grâce à la parfaite maîtrise de son équipage. Tout de suite, ils se mirent à décharger la marchandise de leur raide tandis que leur capitaine s'engouffra dans les ruelles de la cité avec une escorte de deux hommes afin de négocier la vente de tout ça. De son côté, Scylla était restée pour s'assurer qu'il n'y aurait aucun tir au flan. Bien qu'étant une femme et plutôt jeune, l'équipage avait un certain respect pour elle et surtout avait peur de ses réactions. Elle était tout autant capable de rire d'une de vos blagues que de vous couper la langue. Tous savait cela, mais ils savaient tous que c'était aussi une redoutable combattante qu'il valait mieux avoir de son côté lors des abordages. Scylla laissait toujours derrière elle un sillon rouge sang dans l'équipage adverse. Sa rapidité, sa dextérité, la précision de ses coups faisaient d'elle une bretteuse hors paire.

Par curiosité, un certain nombre de fer-nés arriva pour regarder un peu ce que ce navire était en train de décharger. Afin d'éviter le chapardage, la jeune femme fit placer des gardes à certains points stratégiques. Parmi les badauds il y avait le peuple, mais aussi quelques riches personnes curieuse de savoir comment ils allaient pouvoir dépenser leur argent aujourd'hui. Déjà, certain faisait leur liste de "commission" et d'autres tentaient même de s'arranger avec l'équipage pour acheter ce qui les intéressaient en avant première. A chaque fois, ils étaient redirigés vers Scylla qui se montrait inflexible, mais qui se montrait assez diplomate dans sa façon de les éconduire. Le déchargement complet de la cargaison avait prit environ deux bonnes heures suite à quoi l'équipage avait pu prendre une pause salvatrice agrémentée d'un petit casse-croute et d'une bonne pinte de rhum.Quand le capitaine revint avec son client, l'équipage était frais et disponible pour aider à charger la marchandise dans la charrette du commerçant. Ils savaient tous que c'était bientôt la fin du travail, que ce serait bientôt le temps du réconfort. Après un dernier effort, la capitaine distribuerait les gains et les pirates pourraient aller vadrouiller en ville pour claquer les gains de leur dure labeur. Mais avant tout ça, il fallait faire un dernier effort, tout charger sur la charrette du marchand. De son côté Scylla restait un peu en retrait pour observer les travailleurs et surtout voir s'il n'y avait pas un peu de chapardage ... Pirate certes, mais honnêtes tout de même.
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Alayss Harloi
Alayss Harloi

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Maison/Rang : Harloi / Intendante
Allégeance : Autre
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MessageSujet: Re: Deux mouettes prises dans une bourasque de vent [Noleen et Alayss] Deux mouettes prises dans une bourasque de vent [Noleen et Alayss] EmptyMar 2 Aoû - 1:19

Deux mouettes prises dans une bourrasque de vent
Scylla, Noleen et Alayss

"I had a dove, and the sweet dove died,
And I have thought it died of grieving;
O what could it grieve for? Its feet were tied
With a silken thread of my own hand’s weaving:
Sweet little red feet! Why would you die?
"

Alayss laissait l'air de cette comptine s'envoler avec le vent sur le bord de la falaise. Après les dures révélations de Noleen sur les circonstances de la mort de leur père, elle avait besoin d'évacuer bien des choses. Malheureusement, seule une pauvre comptine de son enfance lui était venue à l'esprit en ce jour. Ses sentiments auraient pu s'exprimer plus facilement en laissant ses doigts courir sur la harpe, mais elle n'avait guère voulu s'encombrer.

Dire qu'elle n'avait aucune rancœur envers sa sœur serait un mensonge, un parricide est toujours une chose affreuse, mais elle comprenait le geste de Noleen. Elle avait accepté ce mariage et tué Lord Harloi pour la protéger d'un avenir incertain et dangereux. Cependant, elle ne pouvait empêcher la colère, mais pas réellement envers sa sœur. Les cachoteries et les mensonges devenaient insupportables. Mais Alayss savait bien que tout cela était pour la préserver, et sa colère se dirigea donc vers sa fragilité qui était la cause de tout dans son esprit.

La jeune lady continuait à chanter tout en déambulant vers le port où un bateau était en train d'accoster. Quand elle commença à être à porter d'oreille, elle se tut. Ses chants étaient exclusifs à la mer. Parfois, sa famille pouvait l'entendre, mais elle n'aimait pas se donner en spectacle. La musique était un peu son jardin secret, même si tous connaissait son talent pour avoir surpris quelques bribes derrière une porte ou sur le rivage.

Ses pas amenèrent donc Alayss tout doucement jusqu'au port. Comme elle, de nombreux badauds étaient venus voir le déchargement du navire. Cependant, il était apparemment impossible de marchander quoi que ce soit. Une jeune femme qui se tenait sur le côté refusait la moindre transaction. L'ensemble de la cargaison avait déjà été acheté.

- Lady Alayss! Je n'avais pas encore eu l'occasion de vous voir. Toutes mes excuses pour votre père. Ce qui est mort ne saurait mourir.

- Ce qui est mort ne saurait mourir, répondit par réflexe la jeune fille.

- Il parait que Lady Noleen est revenu récemment, j'irai la voir sûrement demain à Dix-Tours pour quelques affaires concernant la Maison Pindepierre, maintenant qu'elle est notre suzeraine...

- Je ne manquerai pas de lui dire Lord Sigfry, ou peut-être le lui direz-vous d'ici quelques instants car cela m'étonnerait qu'elle ne vienne pas voir, comme tout le monde, ce magnifique navire, répliqua Alayss avant de s'éloigner, coupant court à la conversation.  

Il était à parier que Noleen serait curieuse et viendrait voir ce qu'il se passait d'ici peu. Le port de Dix-Tours la concernait, d'autant plus maintenant qu'elle était suzeraine de l’île d'Harloi. Ainsi, elle ne tarderait pas à venir mettre son nez. Cette pensée arracha un léger sourire à Alayss, preuve qu'elle continuait à aimer sa sœur de tout son cœur.

acidbrain
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